« Les écoles privées ne seront pas concernées par la décision du maire d’appliquer la réforme à la rentrée 2013 ou à la rentrée 2014. En effet, selon le code de l’éducation, les écoles privées organisent librement la semaine scolaire. Chacune d’entre elles décidera donc si elle souhaite appliquer la semaine des neuf demi-journées et déterminera les horaires d’entrée et de sortie de l’école ». Le guide pratique sur la réforme des rythmes scolaires reste vague.
La mise en place de la semaine de 4,5 jours soulève de nombreuses questions dans l’enseignement catholique.
Dans bien des cas, le calendrier devra être calqué sur celui de l’enseignement public, pour des raisons pratiques : ramassage scolaire, activités de loisirs ou restauration collective.
L’étalement des cours permettra de proposer des activités artistiques ou sportives sur le temps libéré. L’état versera aux communes appliquant la réforme en 2013 une aide de 50€ par élève scolarisé dans le public ou dans le privé sous contrat. Mais cela aura-t-il des incidences sur le calcul du forfait communal versé aux établissements privés sous contrat ? Il reste à savoir si les établissements catholiques percevront directement ce financement ou si les communes seront tenues de mettre en place, dans les écoles privées également, lesdites activités. Ce point n’a pas encore été tranché, indique-t-on au ministère.
Les établissements privés associés à l’État par contrat ne sont pas réglementairement tenus par le décret sur les rythmes qui ne vise que les écoles publiques. Mais les établissements catholiques sont favorables à une nouvelle organisation du temps scolaire, tout en pointant les difficultés réelles qui pèsent sur la mise en œuvre et son financement.