Les universités britanniques et les MOOCs

Les cours gratuits en ligne sont désormais proposés par 23 universités britanniques qui se sont regroupées. Oxford et Cambridge n’en proposent pas encore, mais ce n’est qu’une question de temps. Un autre intérêt non négligeable, certains cours seraient sanctionnés par des certificats.

La Grande-Bretagne suit donc la tendance mondiale dont les Etats-Unis sont à l’origine.

Une vingtaine d’universités a donc ouvert un portail commun et le succès ne s’est pas fait attendre, puisque depuis l’ouverture, plus de 20 000 personnes de 158 pays se sont inscrites en 24 h. En partenariat avec les universités, le British Council, le British Museum et la British Library proposent également des cours. Certains cours ne sont encore qu’à l’état de préparation et seront proposés progressivement. Dans la pratique, ces cours sont dispensés sur une période de quatre à dix semaines, à raison de 3 à 6 heures hebdomadaires.

Les universités les plus prestigieuses, telles Oxford, Cambridge ou l’Imperial College n’ont pas rejoint cette initiative, mais la suivent avec intérêt. L’université d’Oxford propose déjà des cours sur son site internet.

Parallèlement aux cours en ligne, les dictionnaires en ligne sont également une source formidable d’information. Oxford Dictionnaries ajoute près de 150 millions de mots par mois à sa base de données ; tous ne sont pas retenus, mais un millier environ rejoindra chaque année le dictionnaire en ligne.

Comme les universités britanniques, les universités françaises commencent à suivre la tendance. Le plus grand handicap à ce jour est la langue, car la majorité des cours sont en anglais. La Khan academy, qui rassemble des centaines de millions de personnes suivant des cours en ligne, crée une édition française en ligne, dont les premiers cours seront centrés sur les mathématiques.

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