Suite à l’accord passé le 30 novembre entre l’Education nationale et Microsoft, douze organisations se sont indignées contre ce qu’elles appellent un « partenariat indigne ».
Pour mémoire, cet accord porte sur un investissement sur 18 mois et 13 millions dédiés à l’accompagnement des enseignants.
Les opposants sont des associations inscrites dans la mouvance du logiciel libre et plusieurs syndicats enseignants.
Le reproche principal fait par les opposants est la mise à l’écart du logiciel libre.
Combien de directeurs d’écoles ont connu par le passé la suite OpenOffice. Gratuite en effet, d’où un gain financier appréciable pour des écoles qui ont peu de moyens. Par contre, les Inspections académiques ont dû mettre en place des licences multipostes concernant l’utilisation de Microsoft Office. Pourquoi ce changement ? Tout simplement par manque de compatibilité entre OpenOffice et d’autres outils, et parfois des soucis d’utilisation.
Sans être contre le logiciel libre, il est indispensable que celui-ci réponde aux mêmes caractéristiques et aux mêmes besoins que les logiciels « commerciaux ». Qui se souvient encore de l’usage du langage logo, en français ? On peut regretter que cela ait disparu, et pourtant on était dans le domaine du logiciel libre et en français.
Le tout gratuit n’a sans doute pas les mêmes possibilités de s’imposer et n’offre pas les mêmes références.