Applicable ou non applicable en l’état, le JO du 6 décembre 1990 publiait « les rectifications de l’orthographe ». Clin d’œil ou hasard total, le 6 décembre on fête la Saint-Nicolas, patron des écoliers !
Précisons que cette publication était un rapport présentant des simplifications de notre orthographe. Le Premier ministre en avait remercié le secrétaire de l’Académie en débutant par ces termes : « Je vous remercie pour ce rapport limpide, qui correspond exactement à la demande que j’avais faite au Conseil. Comme il était entendu, il exclut toute idée de réforme de notre orthographe, mais il présente des propositions de rectifications précises, limitées, et respectueuses de l’histoire et de la nature de notre langue, dans son passé comme dans son devenir ».
Ce rapport analyses différentes difficultés de la langue :
- Le trait d’union
- Les marques du nombre
- Le tréma
- L’accent grave ou aigu sur le e
- L’accent circonflexe
- Les verbes en -eler, -eter
- Le participe passe des verbes en emplois pronominaux
- Les mots empruntés
- Les anomalies