Les communes ont jusqu’au 31 mars pour faire connaître leur décision quant à la date d’application de la réforme des rythmes scolaires.
Sur 80% des communes qui ont répondu actuellement, moins de 25% passeront à quatre jours et demi en 2013. Cela représente près de 1,5 million des 6,6 millions d’écoliers français, dont environ 5,7 millions dans le public. La réforme est facultative pour le privé sous contrat. Sur 30 grandes villes de France, 12 (de gauche) vont appliquer la réforme en septembre. Précision complémentaire, parmi les 51 plus grandes villes de France, toutes les municipalités de droite ont décidé de mettre en place la réforme en 2014.
Les villes qui passeront à 4,5 jours en 2013 bénéficieront toutes sans exception d’une aide financière, tandis que celle-ci sera réservée, en 2014, aux seules communes en difficulté. Les communes de France attendent encore des avancées, elles réclament avant tout la pérennisation de ce fonds. «Je ne vois pas comment une charge durable peut être compensée par une aide ponctuelle», résume Pierre-Alain Roiron, vice-président de l’AMF (Association des Maires de France). Il évalue à environ 600 millions d’euros par an le coût de la réforme pour les communes.
Parmi les écoliers qui reviendront aux 4,5 jours dès 2013, environ un sur quatre (23 %) est scolarisé dans une des communes très défavorisées bénéficiant à ce titre d’aides de l’État.