13800 élèves sans classe 15 jours après la rentrée

On se plaint, à juste titre, que des élèves n’ont pas de professeur ou qu’il en manque; mais plus grave encore, ce sont des élèves qui n’ont pas obtenu d’affectation. A ce jour, il sont encore 13800 à rechercher et attendre, même si la situation est meilleure que fin août où ils étaient près de 27000. Et pourtant, le ministère minimise la situation en précisant que cela ne représente que 0.3% de la population scolarisée dans le second degré.

La situation est particulièrement sensible dans certains départements comme la Seine-Saint-Denis, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, le Gard ou en voie professionnelle l’Ille-et-Vilaine.

Dans bien des cas, pour trouver une solution, il est proposé à certains élèves de choisir une autre filière ou de suivre des cours par correspondance. Mais est-ce bien la solution ? Toutes ces situations sont signalées par les syndicats d’enseignants, les associations de parents d’élèves et la Défenseure des Droits. A ce sujet la Défenseure des droits rappelait que « le droit à l’éducation est un de droits fondamentaux. Il faudrait que tous les élèves puissent connaître leur affectation fin juillet« .

Face à ce constat navrant, on nous parlait encore dernièrement de supprimer des classes en raison de la baisse démographique. Il y a moins d’élèves d’une façon globale, le budget est en augmentation régulière chaque année. Comment se fait-il alors que tous n’y trouvent pas leur place ?

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