Le nombre d’enseignants recrutés a nettement augmenté, lisait-on il y a quelques jours, et le ministère de l’éducation s’en félicitait. Mais à quel prix ? Ne se retrouve-on pas devant le même phénomène qu’il y a un certain nombre d’années et qu’il y avait pénurie de candidats ? Le niveau était déjà très faible. Mais aujourd’hui, a vouloir augmenter le nombre d’enseignants, 60 000 sur le quinquennat rappelons-le, cela pose un gros problème. Y a-t-il vraiment assez de candidats ?La réponse est non, à tel point que les académies ont du baisser le seuil de notation, pour obtenir suffisamment d’admissibles. Avec une moyenne de 10/20, il n’y aurait eu quelques centaines de reçus ! Ainsi, c’est un comble de constater que de futurs professeurs ont obtenu leur admissibilité avec un 7/20 à Strasbourg, un 5/20 à Paris, un 4,5/20 à Versailles et même un 4/20 à Créteil. Malgré ces seuils de notation très bas, 2000 postes n’ont pas été pourvus.
Si l’on s’intéresse à ces admissibles qui vont rejoindre les Espé, certains ne seront pas admis et seront difficilement « recyclables » d’autant qu’ils justifieront d’une formation en MEEF sans équivalence apparente et seraient qualifiés d’un niveau plus que moyen.
En conclusion, on peut s’interroger du niveau de nos futurs professeurs, même s’ils sont en plus grand nombre. Augurons que les notes ne soient qu’un pâle reflet de leurs réelles qualités et de leur engagement auprès d’un système éducatif qui a besoin de relever la tête.
[…] ministère parle sélectivité, alors que 4/20 suffisaient pour être admissible à Créteil ! (voir article précédent). Au regard du nombre de postes offerts, le nombre d’admissibles affiche un taux de 1,14 pour une […]
[…] ou en anglais. Soulignons néanmoins que certains étudiants ont réussi leur concours avec une moyenne de 4 sur 20 […]
[…] la réalité est tout autre car 4 sur 20 peut suffire pour réussir le concours de professeur des […]