Le nouveau Plan numérique est arrivé
Oct 14
Najat Vallaud-Belkacem a présenté le 13 octobre 2016 les nouvelles ressources numériques couvrant l’ensemble des disciplines du CM1 à la 3e.
Le Plan numérique comprend essentiellement 4 volets :
- La formation des enseignants
Une formation est prévue, certes, mais 3 journées de formation en 2015/2016 est-ce suffisant ? Même si l’on ajoute 3 journées pour 2016/2017. On pourra y ajouter les formations par M@gistère, mais cela ne concerne pas tous les enseignants, seulement ceux qui sont volontaires et qui peuvent s’y inscrire. - Les nouveaux programmes
Quand on lit par exemple que le programme du cycle 3 prévoit l’introduction progressive des outils numériques avec l’usage de logiciels de calcul et de numération…, j’ai l’impression de me retrouver 30 ans en arrière quand j’utilisais déjà ces outils. Peut-être est-ce plus clairement noté ! Ou alors s’agit-il d’une mise à jour de l’existant ? - Les ressources pédagogiques numériques
Les enseignants et les élèves peuvent disposer gratuitement de ressources numériques. C’est tant mieux, mais dès les années 80, à l’époque du plan IPT (Informatique pour tous) et du minitel, il existait déjà de telles ressources. Sans doute moindre, mais il est tout à fait normal qu’avec les évolutions technologiques et sociétales que l’on développe encore plus l’accès pour tous. Surtout avec des élèves qui sont des utilisateurs peut-être plus assidus et performants que leurs professeurs ! - L’équipement des élèves et des enseignants en partenariat avec les collectivités
Les collèges vont être progressivement équipés, grâce à un partenariat état-collectivités. Dans quelques années, qui va supporter le remplacement du matériel ou son entretien. Lorsque les écoles primaires avaient été équipées en ordinateurs, l’époque des MO5, TO7 et autres, c’était bien l’Etat qui avait fourni ce matériel. Mais par la suite, ce sont bien les communes qui ont dû pourvoir à leur remplacement. 
Sans vouloir être passéiste ou rabat-joie, ne fait-on pas beaucoup de bruit autour de ce qui n’est qu’une évolution logique du système éducatif ? Ne pourrait-on en parler qu’à bas bruit, selon une expression chère à la ministre de l’Education ?
