Education : Benoît Hamon dans la continuité du précédent quinquennat

Mar 16

Education : Benoît Hamon dans la continuité du précédent quinquennat

Aujourd’hui, jeudi 16 mars, Benoît Hamon vient de détailler son programme pour l’éducation. Peu de nouveautés par rapport au quinquennat Hollande, puisque le candidat de la gauche valide les actions du précédent gouvernement et compte les poursuivre. Selon l’équipe de campagne « l’éducation, c’est la fierté du bilan de ces cinq dernières années ; Le domaine où la gauche a le mieux réussi, même si les effets de la loi de refondation ne sont pas visibles immédiatement ».

Benoît Hamon précise ces dix engagements pour l’école.

40.000 créations de postes

Après les promesses de 60.000 postes de François Hollande, ce sont maintenant 40.000 créations pour le nouveau quinquennat, dont la moitié sera affectée au primaire.

Scolarisation obligatoire dès 3 ans

 3.000 postes seront affectés à la scolarisation des 3 ans. D’autre part, le PS veut rendre l’instruction obligatoire dès 3 ans au lieu de 6 ans actuellement.

Réduction des effectifs en primaire

Benoît Hamon veut limiter le nombre d’élèves par classe : 25 maximum en CP, CE1 et CE2 et 20 maximum pour l’éducation prioritaire.

Revalorisation des primes

Benoît Hamon prévoit de doubler l’ISOE et l’ISAE, soit 800 millions versés aux enseignants.

Formation continue remise à l’honneur

Benoît Hamon veut consacrer 15.000 postes pour la formation continue. Et 2.000 postes supplémentaires seraient affectés aux remplacements.

Création d’un service d’aide aux devoirs

« Il faut inclure dans le temps scolaire des élèves le travail personnel et les devoirs qui, aujourd’hui, sont à faire à la maison », selon Benoît Hamon. Ce service devrait permettre de réduire l’inégalité entre les familles, quand on sait qu’un élève sur cinq fait appel à des services d’aides extérieurs en 3e. L’aide serait dispensée par des professeurs payés en heures supplémentaires, dont le coût est estimé à 400 millions. [NDLR : les devoirs à la maison ne sont-ils pas interdits depuis 1956, alors pourquoi payer des professeurs supplémentaires pour exercer une activité qui n’existe pas ? Ne sont-ce pas des emplois fictifs !)

Mixité sociale

Création de secteurs multi-collèges qui associeraient le privé sous contrat.

Ou pré-recrutement des futurs enseignants en fin de L3 afin de permettre une meilleure accession à tous. Est-ce le retour des IUFM ? Pourquoi ne pas revenir encore plus en arrière avec les écoles normales d’antan qui recrutaient avec un concours en fin de 3?

Poursuite des rythmes scolaires

Benoît Hamon compte poursuivre les rythmes scolaires au primaire, et même augmenter de 25% les dotations aux communes.

Hormis la création d’un « service public de soutien scolaire », rien de bien nouveau.

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