L’avenir scolaire est marqué par les inégalités sociales

Une étude vient d’être publiée par la Division des études du ministère de l’éducation nationale (DEPP).

Pour réussir en CE2, il faut être bon en CP

« En trente ans, les taux de redoublement en cours préparatoire (CP) et cours élémentaire première année (CE1) ont considérablement baissé, en particulier entre 1978 et 1997. La proportion d’élèves en retard en cours élémentaire deuxième année (CE2) passe de 20 % en 1978 à 12 % en 1997 et à 6 % en 2011. Mais tous les élèves ne bénéficient pas de la même manière du recul du retard en début d’école primaire ».

Cela ne signifie pas nécessairement que, si le taux de redoublement est en baisse, les élèves sont meilleurs. D’autant que, selon la catégorie socioprofessionnelle, les disparités sont importantes. En trente ans le taux de redoublement est passé de 33% à 11% pour les enfants d’ouvriers non qualifiés, et de 22% à 9% pour les enfants d’ouvriers qualifiés. Quant aux catégories sociales les plus favorisées (cadres, chefs d’entreprises et enseignants), quasiment tous les enfants ont atteint le CE2 2 ans après le CP.

L’école maternelle a aussi une grande importance dans la réussite. Le retard est plus important pour les enfants qui ont eu moins d’un an d’école maternelle, de même que pour les enfants de familles recomposées ou issus de familles de plus de 4 enfants.

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