Plus de certificat médical obligatoire pour le sport scolaire

Fév 17

Il faut distinguer trois types de pratiques sportives : les compétitions officielles, le sport de loisirs et le sport à l’école. En ce qui concerne les compétitions, les participants doivent posséder une licence ; le certificat peut être demandé, mais il ne mentionne pas l’aptitude au sport mais l’absence de contre-indication à la pratique du sport concerné. Il est en de même pour les sports de loisirs. Quant au sport à l’école, aucun certificat médical n’est exigé, mais en cas de dispense il pourra être demandé de fournir un certificat médical d’inaptitude (totale ou partielle).

Le sport scolaire en dehors des cours obligatoires d’éducation physique

Les élèves qui participent à une activité sportive extrascolaire ne seront plus obligés de fournir un certificat médical. C’est ce qui vient d’être prévu par la nouvelle loi Santé.

Cela concerne les élèves de l’enseignement public, primaire et secondaire, qui participent aux activités USEP (Union sportive l’enseignement du premier degré) ou UNSS (Union nationale du sport à l’école).

Jusqu’à présent, les élèves qui participaient à ces activités complémentaires devaient présenter un certificat médical précisant qu’ils n’avaient aucune contre-indication. Cela obligeait les familles à se rendre chez le médecin et payer une consultation non remboursée par la Sécurité sociale. Pour le président de l’UNSS « le certificat était donné à la chaîne, les médecins le voyaient comme un acte administratif, et représentant un coût pour les familles, le prix d’une consultation, voilà qui va faciliter l’accès au sport pour tous », ce qui n’est peut-être pas le cas de tous les médecins qui font consciencieusement leur travail.

La loi Santé veut sans doute simplifier certaines procédures et faciliter l’accès au sport pour tous. Un autre motif serait de laisser du temps au médecin pour soigner ses patients, en réduisant le nombre de certificats médicaux. Mais en cas d’accident lié à une contre-indication non attestée, qui sera tenu pour responsable ? N’aurait-il pas mieux valu conserver la demande de certificat médical, avec un remboursement de la consultation ? Sous prétexte de vouloir faire des économies, n’en fait-on pas sur la santé des gens ?

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