Priorité à l’éducation, la justice et la sécurité selon le PLF 2015

Oct 03

Priorité à l’éducation, la justice et la sécurité selon le PLF 2015

Le projet de loi de finances 2015 (PLF) confirme les priorités du gouvernement. Il faut toujours faire plus d’économies. Il est ainsi prévu une diminution des effectifs globaux chez les fonctionnaires de 1.278 postes. 10.601 postes seront créés dans les ministères prioritaires, dont +9.561 postes à l’Education nationale, 635 à la Justice et 405 à la Sécurité. A l’opposé, 11.879 postes sont supprimés dans les autres ministères. C’est la Défense qui paie le plus lourd tribut avec une perte de 7.500 postes.

Les efforts doivent être poursuivis pour réduire les dépenses, les fonctionnaires vont encore y contribuer à hauteur d’un milliard d’euros grâce, une nouvelle fois, au gel du point d’indice qui est maintenant confirmé.

Parmi les autres mesures annoncées, la Sécurité sociale et les collectivités locales vont devoir faire également de gros efforts.

Les impôts vont baisser, mais pas pour tout le monde. Ce sont les revenus les plus faibles qui vont en bénéficier. Parmi eux, on trouve sans doute ceux qui avaient été imposés pour la première fois l’an dernier alors que leurs revenus n’avaient pas augmenté.

Et puis, il y a toutes ces hausses comme la taxe sur le diesel qui augmentera de 2 centimes par litre. A force d’augmenter le prix du carburant, les Français continueront à moins rouler. C’est sans doute très bien pour la pollution, mais pas nécessairement pour l’économie. Moins de consommation entraîne une diminution des ventes de carburant, donc une baisse de rentrée d’argent grâce aux taxes, et la conséquence indirecte, une baisse des ventes de voitures puisqu’elles seront moins utilisées.

On nous annonce également une croissance de 1% pour 2015, puis 1,7% pour 2016 et 1,9% en 2017. Qu’était-il prévu pour 2014 ? Quant à l’inflation, elle devrait passer de 0,5% en 2014 à 1,8% en 2019 !

La dette publique qui est de 95,1% actuellement devrait s’élever à 98% en 2016 pour ensuite retomber les années suivantes. Comment peut-on encore espérer que le prochain gouvernement, quelle que soit son étiquette politique, puisse redresser la situation actuelle !

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